mardi, novembre 29, 2005

Partner


23h00, alentours de Dinant. Je me laisse descendre en direction de la Meuse. Mon mono volume ronronne, il apprécie la suite de larges virages. Un truc curieux attire mon attention, un carrosse doré en rade sur le bord du chemin. Un bon barbu penché dans le coffre tente vaille que vaille de dévisser l’écrou qui libérera la roue de secours. Une grande dame, un peu hilare, certainement frigorifiée observe la manœuvre. Je m’arrête. Un coup de main ? Pas de refus rétorque le quinqua. Alors je retrousse mes manches et poursuit la manœuvre, la roue tombe, le cric craque et la voiture retrouve l’équilibre perdu. Le bricolage terminé, la grande dame me propose le café… Oh oui un café!Merci.
Rien n'est vrai... pas de coup de main, ni de tasse de café. La grande dame et son papa ont manoeuvré comme des chefs. Respect... total respect!

lundi, novembre 28, 2005

Les Roseaux Sauvages


Ce soir j'ai quitté Liège sur la pointe des pieds.
Ne fais pas la tête
Tu sais je ne suis pas prête
A vivre ce genre de chose
Pas maintenant
Cache moi ce côté morose
Après un tendre au revoir à la grande dame assez silencieuse, je lui laisse les clefs de la maison et un calme si nécessaire.
On s'en sortira
la vie c'est tant de chose
Ne lache pas ma main
Même si la barre est haute
Malgré ton chagrin
On est si peut de chose
J'ai traversé la Belgique d'est en ouest, une heure de voyage, Liège devenue ville de mon cœur, Namur ville qui m'a façonné et Mons ville obligée. C'est La Grande Sophie qui me guide avec ses Roseaux Sauvages, une chanson au rythme rapide, trop rapide, comme ma conduite.
Dans les roseaux sauvages
Nous approchons la plage
Nous marchons
Nous atteindrons bientôt le bord de l'eau
Je rentre dans le refuge montois, froid et vide. Je rejoins la grande dame pour une petite heure de msn, la douceur de l'écriture permet un échange impossible plus tôt. Je pose les mots, je les veux justes, les réponses sont courtes, comme un léger souffle.
... allons y go...
La grande dame va se coucher, je lui souhaite une belle nuit, elle aussi. Je l’imagine passer son pyjama, se brosser rapidement les dents et se glisser lentement sous la couette. Je l’espère en train de s’évader dans la lecture et plonger dans un sommeil bien réparateur. Je termine ce texte, accompagné de mon amie la cigarette et de mon horrible coca.
Ne fais pas la tête
Ne fais pas la girouette
On a pris la décision
Suivons la direction
Ne t'arrêtes surtout pas
Dans le pas de mes pas
Malgré les équimoses
Je pense très fort à elle, si fort. Je crois en elle, elle plus trop, mais elle est forte, elle est brillante, elle va y arriver… elle ne le sais pas encore mais elle est sur le chemin… je l’écoute et chaque jour, des pans entier de sa vie sont passés au crible de sa réflexion, son cheminement n’est pas terminé… je m’en rends compte, mais je crois. Je me propose de terminer cette journée avec Auster, bon plan mon ange... bon plan!
On s'en sortira
La vie c'est tant de chose
Et quand on sera loin ce ne sera pas la fin
Merci Sophie... bon plan!

vendredi, novembre 25, 2005

Play

mercredi, novembre 23, 2005

Lecture 1

23/11
Hier j'ai commencé ce livre.
Lecture conseillée.

24/11
Au plus j'avance dans sa lecture au plus ce livre me porte, il me donne du plaisir, il me fait rire, il me donne envie de regarder autour de moi, d'observer les hommes et les femmes. Plus je frisonne aussi... ces histoires sont les nôtres et bon sang!... c'est lourd.

in Le guide
'Oui, la vie continue, avec son cortège de tristesses et de rires. Et ce n'est sans doute pas un hasard si Paul Auster, après deux romans plutôt sombres, « Le livre des illusions » et « La nuit de l'oracle », donne en cette rentrée littéraire un roman drôle, gai, coloré, d'une humeur positive qui ne manquera pas de surprendre ni de séduire, avant d'emporter définitivement l'adhésion. Comme pour conjurer la noirceur de ce XXIe siècle débutant, c'est bien d'une douce folie qu'il s'agit.'

in Lire

'Les folies que met en scène Paul Auster, ce sont celles de notre quotidien à tous. L'envie d'échapper au destin, de goûter à l'harmonie des sens et à la paix intérieure. Ces buts précipitent ceux qui les poursuivent sur des sentiers où s'arrêter signifie mourir. Mais à chaque carrefour, Paul Auster a placé un symbole de cette Amérique des années 2000 qui lui fait si peur et qu'il a entrepris de réinventer: les fous furieux de la droite chrétienne, le lobby des armes à feu, le mouvement anti-avortement, les preuves de la dégénérescence du système éducatif, la religion du fric... Et le ciel bleu d'un certain matin de septembre, il y a quatre ans.'

Auster

Clément


Ce soir j'ai regardé Clément dans les yeux. Depuis combien de jours je n'ai plus regardé mon fils dans les yeux? Je ne sais plus! Si longtemps que je les évitais que je n'en ai plus le souvenir. Il m'a répondu d'un sourire qui a illuminé son visage... le mien aussi.
Clément est un petit gars étonnant, d'une déroutante subtilité, d'une tendresse encore très brute, habile avec le monde abstrait des concepts, encore malhabile avec les sentiments, d'une réflexion peu commune.
Ils sont si beaux tes yeux mon fils!

Vingt ans... déjà

Il y a vingt ans, j'avais 16 ans. Déjà cinq années (depuis la sixième primaire) que je m'instruit à l'Institut Saint Louis à Namur. Le cours de français était un moment privilégié, les math/sciences s'y retrouvaient seuls. Cette situation confortable rendait le cours très vivant, les discussions pouvaient être endiablées. Les théories enseignées remises en question.
/
8 élèves
8 rencontres
8 parcours
/
  1. Gery que l'on aperçoit sur la dernière photo (celle de gauche), le plus à droite
  2. Sylvie qui a un si beau CV et qui se lance dans le business
  3. Luc digne héritié d'un famille de docteurs en toute sorte de sciences
  4. Denis le surpenant qui devait bosser toujours un peu plus
  5. Virginie arrivée plus tard
  6. Federico qui n'a pas laissé de traces sur le net
  7. Olivier HR manager chez NH-hotels , Olivier est atteind d'un crasse de maladie incurrable
  8. et moi...

On écoutait beaucoup de bonnes musiques sur le vinyl ou copié sur des bandes K7... Parfois de la mauvaise aussi, la FM commerciale débarque. On découvre le mistral gagnant de Renaud.

On buvait peu

On fumait encore moins.

Privilégiés et inconscients de l'être.

Le monde bouge, on s'intéresse : SIDA, relations ouest-est, la crise économique, l'afrique du sud bouge...

vendredi, novembre 18, 2005

Ice tea, cigarette et téléphone



Quelle soirée! Assis à ce bar, un truc légèrement chic, cette grande brune collée à son téléphone qui raconte je ne sais plus quelle histoire de pare choc.
Stressée la dame! La surpenant nerveuse, scrutant ma cigarette, je lui tends mon paquet qu'elle m'arrache vivement de main.

Pour la calmer je lui propose un verre... un ice tea dit elle en vitesse. Je l' aurais invitée pour un vin blanc... un ice tea?
De toute façon, elle ne quitte pas son combiné. Je quitte le bar...
J'entends : monsieur, votre paquet!

jeudi, novembre 17, 2005

Film 6




Qui comprend?

Sorcière

Sam, Karaba, Hermione... trois de mes quatres sorcières préférées.
Comprendra qui pourra.

Karaba

Hermione

Sam

La disparition


C'est le seul vide que je comblerais peut-être
Le seul horizon que je vois par la fenêtre
Le seul sommeil qui pourra me faire renaître
Je t'embrasserai juste avant de disparaître

Mon double dans l'eau trouble
Ravive dans l'eau vive
Mon ombre dans l'eau sombre
Mon ange dans l'orange

C'est le seul vide que je comblerai peut-être
Le seul regard que je serai reconnaître
Le seul et unique, il n'a jamais cessé d'être
Je m'inclinerai juste avant de disparaître

Mon double dans l'eau trouble
Ravive dans l'eau vive
Je sombre dans l'eau sombre

C'est le seul vide que je comblerai peut-être
Le seul inconnu qui répond à mes lettres
Le seul mensonge que j'ai oublié d'omettre
Faire un dernier voeu en sautant de la fenêtre

Mon double dans l'eau trouble
Ravive dans l'eau vive

L'écume des souvenirs
Devrais-je en rire
Dans le fond
Les larmes juste pour rire
Dois-je en pleurer
Pour de bon
Rester ou repartir
Où bien choisir La Disparition

Keren Ann

mercredi, novembre 16, 2005

Cécile

Merci Cécile pour ce petit chatt


msn


Deux belles soirées de msn/skype avec Caro...
merci ma belle grande dame...
merci pour tous tes sourires!

Film 5


Quel programme... un rêve ?

Pause

mardi, novembre 15, 2005

Père


C'est ma question pour un long moment : conjugalité-parentalité... quel rôle de père avec quelle partenariat avec mon ex-conjoint?
Tout est à mettre en place, à construire.
Comment ne pas construire sur des blessures, mais sur une nouvelle vie qui commence à peine?
Comment transmettre à mes fils en étant moins présent physiquement? Comment ne pas confondre mon manque et leurs besoins?
Comment ne pas polluer ma nouvelle vie affective par mon ancienne, pleine de vieux réflexes, d'appréhensions... quelle virginité retrouver sans perdre de vue la nouvelle maturité?
Je ne sais pas totalement... mais je vais le faire?

De bonnes lectures

lecture 1

lecture 2

Clément, Lucien... devenez des hommes et je serais heureux.

lundi, novembre 14, 2005

?

Ce soir je n'ai plus d'idées... je suis vide. Je ne sais plus par quel bout la prendre. Soirée silencieuse en vue ?

samedi, novembre 12, 2005

Une femme


C’est une belle femme, intelligente comme je les aime. Je feuillète son ‘âmes et corps’, dans ce livre chaque texte me projette dans une réflexion tantôt sur la littérature, tantôt sur la beauté, toujours sur toi : la femme.

Ma préférence va pour la belle grande brune.

Dans cet autobus de la STM qui me conduit à travers Montréal, je relis quelques passages soulignés. D’ici une bonne heure je serais à l’université McGill pour l’écouter. J’y suis invité par un ami - chargé de cours de littérature au centre d'enseignement du français et de l'anglais - à écouter Huston.

Ma préférence va pour la brillante.

La conférence est parfaite, les interventions sont piquantes mais élégantes, l’oratrice est en forme. Aucune question n’est éludée, les réponses sont données avec vigueur.

Ma préférence va pour la passionnée.

Une autre grande belle brune, assise sur le bord de l’auditoire attire mon regard, elle est attentive, prend des notes… et si elle était brillante et passionnée ? ... je devrais pouvoir l’aimer.

dimanche, novembre 06, 2005

La rencontre sportive



Olivier Dumont

1999

60*80

On court les uns après les autres

La galerie


J'ai rencontré Dominique, une amie galeriste, il y a près de quatre ans. Elle fait un travail formidable de recherche d'artistes, de promotion de l'art contemporain.
Découvrez la par son site : http://www.rivegauche.be
Allez à sa rencontre, découvrez sa galerie, elle en vaut vraiment la peine. Prenez 5' de votre temps, surfez-y et courez à Namur si vous êtes séduit.

samedi, novembre 05, 2005

Film 4

















Quelle rencontre! Une des plus belles... certainement, simplement.