mardi, novembre 29, 2005

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23h00, alentours de Dinant. Je me laisse descendre en direction de la Meuse. Mon mono volume ronronne, il apprécie la suite de larges virages. Un truc curieux attire mon attention, un carrosse doré en rade sur le bord du chemin. Un bon barbu penché dans le coffre tente vaille que vaille de dévisser l’écrou qui libérera la roue de secours. Une grande dame, un peu hilare, certainement frigorifiée observe la manœuvre. Je m’arrête. Un coup de main ? Pas de refus rétorque le quinqua. Alors je retrousse mes manches et poursuit la manœuvre, la roue tombe, le cric craque et la voiture retrouve l’équilibre perdu. Le bricolage terminé, la grande dame me propose le café… Oh oui un café!Merci.
Rien n'est vrai... pas de coup de main, ni de tasse de café. La grande dame et son papa ont manoeuvré comme des chefs. Respect... total respect!

1 Comments:

Blogger La notice said...

Vers minuit. Le papy a accroché du mieux qu’il a pu la roue à la carosserie. Il a renvoyé sa fille vers son destin. Dans une voiture toute neuve (au moins) sur quatre pattes. Elle s’est envollée; dans la nuit froide, comme une colombe libérée. Des gestes aussi dérisoires et anodins que ceux qui consistent à changer la roue d’un véhicule malade dans la nuit et le froid deviennent pour les vieux que nous sommes des conquêtes du graal. Version Monty Python, évidemment.

12:16 AM  

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